La préparation du trek

Nous y voilà ! La décision a été prise entre nous 2, fin 2017, d’arrêter le choix d’une traversée du Népal à pied. Ce grand projet, maintes fois évoqué, viendra donc « parachever » la fin de 10 longues années d’études pour Justine.
Par conséquent, nous rentrons pour les 6 prochains mois dans le domaine de la préparation et non plus simplement de l’évocation. Le blog prendra vie petit à petit pour partager avec vous en textes, en photos (et peut-être même en vidéos), les étapes nous amenant doucement à mi-juillet 2018 et le départ pour Katmandou (capitale du Népal). Mais pour tout de suite, un rapide point sur la préparation :

L’itinéraire
Ça n’est pas une mince affaire, cela va sans dire, et Max perd quelques cheveux (si si il en reste) depuis début décembre à rechercher sur Internet et sur les quelques cartes qui lui reste du Népal des sentiers qui rentrent dans nos cordes. Par là, on entend des sentiers identifiables et répertoriés, pas trop fréquentés par les occidentaux, qui ne nécessite pas une autonomie de nourriture de plus d’une semaine, et qui plus est représente un intérêt culturel et/ou naturel. Evidemment, tous les chemins que nous emprunterons pendant 4 mois n’embrasseront pas toutes ces qualités, mais du moins, nous tentons de tendre vers cet absolu ! Dirigez-vous vers la page « Trek » du site pour découvrir une belle amorce de ce que sera notre traversée. Enfin, j’adresse un grand merci à Pierre Martin, compagnon de trek au Népal et au Maroc, pour son excellent site fourmillant d’informations essentielles (http://www.martinpierre.fr/pages/treks-asie/).

Le matos
Même avec une belle expérience de trek au long cours, dresser la liste du matériel reste encore pour nous « a pain in our ass » (comme aime à le répéter l’une des collègues namibienne de Max…chacun ayant loisir de traduire cette expression à sa guise). Cela dit, disposant de tout le matos de camping nécessaire, notre « pain in our ass » se révèle déjà bien amoindri ! Il nous reste à acquérir un peu d’électronique, quelques autres broutilles, et surtout à refaire totalement notre garde-robe de trekkeur pour partir avec de l’équipement flambant neuf, moins susceptible de nous lâcher au bout de 3h de marche.

L’administratif
Il faut savoir que de nombreuses parties de l’Himalaya népalais relèvent du gouvernement, qui administre un droit d’entrée plus ou moins important pour les étrangers. Cela va de la contribution quasi-symbolique pour certaines aires naturelles protégées à des sommes mirobolantes pour le Haut-Dolpo et le Mustang, avec en point d’orgue l’obligation d’être accompagné par un guide du pays. Nous n’allons cesser pendant 120 jours de passer d’une aire administrée à une autre, ce qui suppose qu’en amont à Katmandou nous ayons obtenu tous les permis de trek, plus l’extension de 2 mois du visa de 3 mois délivré à l’arrivée à l’aéroport. Fin juillet, ça va tamponner et double-tamponner sévère dans les bureaux gouvernementaux ! Nous comptons sur notre ami népalais Chhetup Tamang, basé à Katmandou et directeur de Altitude Randonnee Trekking (http://treknepal.travel/), pour nous aider à passer toutes ces formalités bureaucratiques sans trop de séquelles.

Voilà pour ce premier article, à très vite!

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